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Octobre 2018

Genève Aéroport : un engagement fort pour le développement durable

Le 9 octobre dernier, Genève Aéroport a publié son 3e rapport de Développement Durable. Corine Moinat – Présidente du Conseil d’Administration – et André Schneider – Directeur général de Genève Aéroport – sont venus présenter cette brochure de quelque 80 pages lors d’une conférence de presse organisée pour l’occasion.

Et le propos était clair : l’aéroport a la volonté constante de concilier les attentes légitimes de ses utilisateurs avec les aspects environnementaux et de développement durable. Le challenge : adapter les infrastructures en prévision du nombre de passagers à venir, maintenir une desserte de qualité vers un ensemble étoffé de destinations, et diminuer l’empreinte environnementale des activités de la plateforme aéroportuaire.

Cet enjeu de taille est au cœur du rapport de Développement Durable 2018. Structuré en fonction des objectifs de développement durable définis par l’ONU, la brochure témoigne des actions entreprises ces deux dernières années sur 11 des 17 thématiques identifiées, parmi lesquelles on trouve l’énergie propre et d’un coût abordable, l’innovation et l’infrastructure, ou encore les mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques.

Le développement durable, un enjeu de société
Corine Moinat l’a bien rappelé lors de son intervention : « Ce rapport de Développement Durable 2018 détaille les actions que nous engageons au quotidien au regard des enjeux économiques, sociaux et environnementaux. Chaque décision que nous prenons est faite en regard de ces aspects. Les investissements que nous consentons témoignent de notre engagement. »

Un engagement qui s’illustre à travers de nombreuses réalisations, à l’instar de l’édification de l’amortisseur de bruit, « un bijou de technologie de 15 millions de francs » qui contribue à rendre l’infrastructure globale plus respectueuse de l’environnement, mais aussi en regard de l’installation prochaine de panneaux solaires, en partenariat avec les services industriels de Genève (SIG).

Ce qu’appuiera quelques minutes plus tard André Schneider, évoquant le fait que « les différents partenariats et la sensibilisation des acteurs de la plateforme sont essentiels pour atteindre les objectifs dans lesquels s’inscrit l’aéroport. Il est primordial de trouver un équilibre entre les aspects économiques, sociaux et environnementaux ! »

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Corine Moinat, Présidente du Conseil d’Administration et André Schneider – Directeur général de Genève Aéroport

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Cinq mesures phares qui témoignent de l’engagement de Genève Aéroport
Diffusée avant l’intervention d’André Schneider, une courte vidéo a mis le focus sur cinq des grands engagements de Genève Aéroport pour le développement durable. On y comprend comment, jour après jour, l’aéroport s’engage pour une évolution responsable et durable de ses activités.

Diminuer les nuisances. Depuis le 1er janvier 2018, la taxe sur les avions les plus bruyants a bondi de 120% ! Le but : inciter les compagnies aériennes à renouveler leur flotte pour des avions moins bruyants et plus économes en kérosène. Swiss et easyJet, qui représentent 60% du trafic à l’aéroport, ont déjà pris des mesures. La compagnie Swiss vole avec des Bombardiers C-Series, et easyJet renouvelle progressivement sa flotte avec des A320 Neo.

Développer l’énergie solaire. Aujourd’hui, 10'000 m2 de panneaux solaires alimentent l’aéroport de Genève. Un partenariat signé avec les SIG en 2018 va permettre de multiplier par 5 la surface de toits solaires, pour faire de Genève Aéroport l’un des plus grands producteurs d’énergie solaire de Suisse. Chaque nouvelle construction de bâtiment se doit d’être à énergie positive, c’est-à-dire produire plus d’énergie qu’il n’en consomme sur l’ensemble de l’année.

Insonoriser les habitations. Depuis 2003, Genève Aéroport a procédé à l’insonorisation de plus de 3'600 habitations se trouvant à proximité de la plateforme, pour un montant de 55 millions de francs. Un nouveau concept d’insonorisation a été récemment validé par l’OFAC (87 millions de francs de plus). Il va permettre d’insonoriser 3'000 logements supplémentaires d’ici les 10 prochaines années, avec un financement qui sera fait grâce aux redevances bruits imputées aux compagnies aériennes.

Promouvoir la mobilité électrique. A l’heure actuelle, 26 % des véhicules qui circulent sur le tarmac sont hybrides ou électriques. Genève Aéroport travaille avec ses partenaires sur la plateforme pour développer le parc de véhicules électriques, notamment en installant des bornes de recharge à des emplacements stratégiques (170 bornes ont déjà été installées). L’objectif : avoir 40 % d’engins électriques et hybrides circulant sur le tarmac d’ici 2020.

Œuvrer pour la région. La valeur ajoutée de l’aéroport pour la région est de 4,1 milliards de francs. Chaque année, la moitié des bénéfices est reversée à l’Etat. Environ 33'600 emplois sont liés aux activités de l’aéroport, dont pratiquement 11’000 personnes qui travaillent quotidiennement sur la plateforme, et 1'000 directement au sein de Genève Aéroport.

L’aéroport est sans conteste un acteur incontournable de la région genevoise. Conscient de son impact, il met en œuvre une politique de développement durable ambitieuse via des actions concrètes et des mesures pragmatiques. Les procès d’intentions dont il est régulièrement la cible se heurtent aux chiffres qui, incontestablement, témoignent de son indéfectible engagement social et environnemental.

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Article rédigé par Dimitri Kas


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